En cas d’imprévu dans votre activité professionnelle, qu’il s’agisse d’un arrêt maladie, d’un accident du travail ou de la perte d’emploi pour diverses raisons, si vous êtes travailleur indépendant, auto-entrepreneur ou gérant d’une entreprise individuelle, l’allocation-chômage ne suffira peut-être pas à couvrir vos pertes de revenus.
En effet, il faut remplir certaines conditions bien spécifiques pour prétendre à cette allocation et dans le cas du régime social des indépendants, l’assurance-chômage ne vous est tout simplement pas attribuée du tout. En cas d’échec de votre micro-entreprise, comment faire face à la perte de revenus ?
Assurance chômage privée pour auto-entrepreneurs : souscrire soi-même une assurance
Une des cinq conditions principales pour avoir droit à l’allocation chômage est de faire l’objet d’une liquidation judiciaire ou d’un redressement fiscal, une 2ème condition est d’avoir exercé une activité non salariée pendant au moins deux ans sans interruption, la 3ème condition est d’avoir perçu un revenu au moins égal à 10 000 euros par an. Il faudra bien sûr s’inscrire à Pôle emploi, rechercher activement un emploi et ne pas disposer de plus du montant du rsa pour pouvoir être indemnisé à hauteur de 800 euros par mois pendant environ 6 mois.
Dans le cas contraire, il vous faudra vous-même souscrire volontairement à une assurance chômage privée perte d’emploi, sois sous forme de contrat collectif par le biais d’une association, soit par un contrat d’assurance individuel. La protection sociale est indispensable, tant pour l’assurance-maladie et les indemnités journalières pour la maladie ou le congé maternité, la complémentaire santé que pour l’assurance-vieillesse et la retraite complémentaire pour racheter des trimestres en plus de la retraite de base.
Assurance chômage privée pour auto-entrepreneurs : choisir la meilleure pour se mettre à l’abri
Le travailleur non salarié, l’entrepreneur individuel, le conjoint-collaborateur et le travailleur en profession libérale, le créateur d’entreprise ou le micro-entrepreneur doivent absolument prévoir des temps plus durs et souscrire eux-mêmes une assurance qui les couvrira en cas de perte de travail ou d’arrêt maladie prolongé. Les cotisations très avantageuses des travailleurs indépendants ne leur ouvrent pas de droits conséquents mais leurs cotisations sociales sont souvent déductibles des impôts. Les battements étant souvent très intéressants, ces avantages se payent au moment d’une rupture d’activité. Pour dénicher l’assurance privée qui vous convient, il vous suffira de comparer les offres sur internet en fonction de vos besoins et de votre situation et de payer les cotisations mensuelles pour pouvoir prétendre à une indemnisation à la hauteur de vos attentes en cas de cessation de votre activité principale.
Le statut d’auto-entrepreneur, comme celui des travailleurs non-salariés est avantageux sur biens des points mais en cas d’arrêt de travail, le problème du droit à l’indemnisation se pose. Les allocations-chômage n’intervenant que dans un cadre très restreint, il est nécessaire aujourd’hui de procéder soi-même à la sécurisation des temps plus durs par la souscription d’une assurance privée pour assurer le versement d’indemnités suffisantes lors d’une rupture de l’activité indépendante. Le statut social indépendant est avantageux et peut être intéressant pour la liberté d’exercer et le paiement des cotisations ou l’exonération de charges sociales mais le revers de la médaille est de contribuer soi-même à la prise en charge des besoins financiers sur le long terme !